
OPCVM ou comment répartir les risques
OPCVM
Mise à jour le 14/12/2011
Selon la loi 88-1201 du 23 décembre 1988, les OPCVM sont en fait un terme générique qui regroupe différents supports de gestion collective. La gestion collective désigne le regroupement de plusieurs individus dans le but de gérer en commun un même portefeuille de titres. Individuellement les individus sont donc déchargés de la gestion quotidienne de leur placement. Les OPCVM se décomposent ainsi :






Les OPCVM sont des structures qui permettent la gestion collective de sommes d'argent. Ils ont pour objet d'investir les fonds mis à leur disposition par les souscripteurs, en Valeurs Mobilières. Ces valeurs mobilières sont des titres émis par des personnes morales publiques ou privées qui confèrent des droits identiques par catégorie et donnent accès, directement ou indirectement, à une quotité du capital de la personne morale émettrice ou à un droit de créance général sur son patrimoine. Pour simplifier, les OPCVM peuvent donc investir sur tous les supports (actions, actions à dividende prioritaire, titres participatifs, ordinaires, obligations ordinaires, obligations convertibles, warrants, swap, options, marchés à terme...). Cette multitude de titres financiers permet aux investisseurs de trouver toujours un OPCVM correspondant à leurs besoins exacts.
Toutefois, selon les catégories d'OPCVM, qui déterminent les politiques de gestion, il existe des ratios spécifiques qui limitent leurs investissements sur certains marchés. Ainsi, un OPCVM d'actions asiatiques pourra certes acheter des obligations mais dans des limites prédéfinies par la loi.
On distingue les types d'OPCVM :
- en fonction des supports d'investissements sur lesquels ils sont positionnés, à savoir les actions, les obligations, etc.;
- en fonction des attentes des investisseurs. Un investisseur peut vouloir une sécurité maximale (sicav monétaire) ou bien un fort couple rentabilité/risque (FCPR) ou même de la défiscalisation (FCPI);
- enfin en tenant compte de la niche sur laquelle ils sont investis. Un OPCVM peut par exemple se consacrer uniquement aux valeurs technologiques ou encore aux valeurs sud américaines.
Il existe aussi d'autres critères de différenciation des OPCVM comme l'allocation géographique, le type de gestion, l'importance des capitalisations la composant (small caps, medium caps etc.) ou même le caractère éthique de l'investissement. Il n'est pas rare désormais que la finance islamique ou la finance chrétienne s'insinuent dans les OPCVM pour proposer aux investisseurs des fonds jugés plus respectueux de leurs croyances.
Tout l'intérêt pour le particulier est de savoir arbitrer entre les supports en fonction de ses besoins, de ses attentes en terme de sécurité et de rendement, du dynamisme d'une zone géographique ou d'un secteur d'activité, de la durée potentielle de son placement. La rentabilité d'un placement dépendra davantage du choix de son orientation que du choix des valeurs le composant. Pour résumer, il est plus rentable de choisir entre les actions, les obligations, l'or, etc... que de choisir parmi les actions, celles qui superformeront l'indice.
Voici un arbre représentant une classification possible des OPCVM :


- Classification géographique (Europe, Asie, Etats-Unis...)
- Type de gestion (Value, growth...) : croissance ou dividende


- Dynamiques : investis sur des titres à échéance assez courte
- Court terme : investis sur des titres à échéance très courte.








