
Offre à Prix Ferme, en perte de vitesse ?
Introductions
Mise à jour le 29/11/2011
La répartition des titres s'effectue alors non sur le prix mais sur les quantités demandées. Une demande bien trop élevée -taux d'allocation est inférieur à 0,8%-, et l'introduction sera reportée à un prix plus élevée. Avec ce mode d'introductions, les futurs actionnaires ont tendance à accroître sensiblement leur demande de titres.
En effet, supposons qu'un investisseur ait souscrit à 1.500€ d'actions. Il souhaite acquérir donc pour 1.500 euros d'actions X. Selon le prix de l'offre d'introduction, cela représente environ 133 titres. En cas de très forte demande, l'investisseur ne recevra pas ces 133 actions mais un pourcentage de ce nombre, nommé taux d'allocation. Ce taux d'allocation peut être très faible et ainsi transformer une ligne de 1.500 euros en une ligne famélique de 90 euros.
Cette sursouscription est relativement fréquente en période de forte hausse des marchés. Les investisseurs sont alors très friands d'introductions, souvent synonymes de gains rapides. Avec l'OPF où le prix est connu à l'avance, les souscripteurs ont donc tendance à gonfler artificiellement leur demande. Demander 5.000€ au lieu de 1.500€ par exemple. Et là, un cercle vicieux se forme. Les souscripteurs s'attendent à être peu servis donc ils demandent davantage de titres. Si le raisonnement est généralisé, plus les actionnaires demanderont de titres moins ils seront servis ! Pour éviter ce type de problèmes, Euronext dispose de plusieurs intruments, notamment :



L'Offre à Prix Ferme était l'une des procédures les plus utilisées avant l'arrivée de l'Offre à Prix Ouvert. Elle est souvent couplée avec un placement garanti, mais devient de plus en plus rare. Son manque de flexibilité sur le prix oblige l'émetteur a établir à l'avance un prix le plus proche du marché possible.