
Broker et Day Trader
Day Trading
Mise à jour le 31/10/2008





En effet, une fois la décision d'achat ou de vente prise, votre ordre doit être enregistré rapidement sur le marché. Pour se faire, vous avez ouvert un compte-titres auprès d'un courtier en ligne. Ce dernier se charge moyennant une commission (frais de courtage) de transmettre votre ordre de votre ordinateur personnel, votre téléphone ou même votre Minitel jusqu'au marché. De la rapidité avec laquelle il exécutera sa mission peut dépendre la réussite ou l'échec de votre opération.
En France, l'activité du courtage en ligne –au départ le Minitel, puis le Web et les téléphones mobiles – est encore relativement récente. Par le passé, les particuliers n'avaient qu'un accès très limité à la bourse. Les ordres pouvaient nécessiter des prises de rendez-vous avec votre chargé de clientèle. Que de chemin parcouru depuis cette époque ! A présent, tout à chacun peut "trader" en temps réel sur les marchés.
Mais attention, le succès du courtage en ligne ne doit pas masquer ses dysfonctionnements. L'activité de day-trading accentue encore plus ces défauts. Les problèmes les plus courantes rencontrés par les investisseurs concernant la disponibilité du site. Certains sites de brokers sont fortement ralentis voire totalement inaccessibles en cas de fortes affluences du marché. Ainsi un broker acceptant 1.000 connexions simultanées refusera systématiquement toute tentative d'accès à son site si ce quota est dépassé. Cette situation n'a qu'une portée minimum pour des investisseurs à moyen-long terme. Le day-trader verra au contraire ses possibilités d'actions fortement réduites s'il n'a pas accès à son broker pour passes ses ordres. Une fois de plus, les day-traders ont trouvé la situation. Pour eux, il n'existe pas de broker fiable à 100%. Les plus grands sites de courtage en ligne peuvent subir des pannes de plusieurs heures. Les day-traders ont ainsi plusieurs comptes ouverts auprès de plusieurs brokers. En cas de défaillance de l'un des intermédiaires, l'investisseur n'hésitera pas à passer son ordre via un autre intermédiaire.
Mais le broker n'est pas le seul responsable d'un échec de connexion ou d'un ralentissement du site. La connexion d'un ordinateur personnel à la Bourse de Paris (par exemple) fait appel à plusieurs acteurs. La vitesse de connexion est ainsi limitée par le maillon le plus faible de la chaîne de transmission d'ordres.







Pour se protéger, les day-traders multiplient le nombre d'abonnement à Internet. L'ADSL et le câble n'étant pas exempt de critiques, les fournisseurs d'accès à Internet sont eux aussi les grands gagnants du courtage en ligne.
Cette "infidélité" du particulier vis-à-vis de son broker poussera ces derniers à multiplier les offres promotionnelles et les cadeaux de bienvenus pour attirer les day-traders. Aux Etats-Unis, la création d'un courtage horaire. Au Canada, la mise à disposition d'ordinateurs. En France, le remboursement des frais de courtage.
Ces "cadeaux" s'expliquent par l'importance stratégique des day-traders, et par leur volume d'activité. Plus un day-trader réalise un volume de transactions important, plus il verra ses frais de courtage baissés. L'important n'est pas tant la taille du portefeuille que par sa vitesse de rotation. Une rotation de 2 sur un portefeuille d'1 million d'Euros généra un volume de 2 millions d'euros, contre 4 fois plus pour un portefeuille de 100.000 euros avec une rotation de 40.
